Une biographie non autorisée de l’oncle de Véronique, écrivain connu, révèle qu’il est de naissance Allemande et qu’il a été informateur pour la Stasi. Sur cette prometteuse prémice, on a eu droit à une émission où la télé l’a clairement emporté sur les relations publiques.
Qui peut sérieusement croire que la réputation de l’oncle de Véronique sera lavée du seul fait du «coming out» de sa sœur (la mère de Véronique) et par la vertu d’une belle photo qui l’associe à l’innocence de l’enfance? Dans la vrai vie, tous les journalistes présents à cette conférence de presse auraient criés à la manipulation et réclamé avec plus de vigueur que jamais de rencontrer le principal intéressé. Bref, on navigue en pleine fantaisie. Et après tout, pourquoi pas? Nous voici de plain-pied dans le domaine par excellence de la télé : les émotions brutes.
La ménopause précoce de l’une, l’arrivée d’une intrigante au sein de l’équipe de gestion de crise, les manigances du frère, la relation impossible entre le beau Philippe et la douce Véronique et le triangle à trois qui se dessine entre eux et le journaliste-et-amant-officiel de Véronique, tout ceci prend beaucoup plus de place et d’importance que les relations publiques, plus que jamais reléguées au rang d’accessoire.
Passons donc à autre chose.
dimanche 31 janvier 2010
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